Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Douce Amère

2 novembre 2021

Suite et fin

Bon sang, un an et demi ou presque sans nouvelles, le temps passe si vite. 

J'ai eu du mal à retrouver mes identifiants, je ne savais même plus comment s'appelait la plateforme, c'est dire. 

Mais après le dernier post, il fallait quand même que je mette un terme à ce blog, moi qui ai toujours détesté les fins trop ouvertes. 

Il y presque un an et demi, j'annonçais ici être enceinte, la peur au ventre que ce petit amas de cellule ne tienne pas le coup, que quelque chose se passe mal. 

Et bien... tout s'est très bien passé et si je n'ai plus le temps de tenir un blog, c'est parce que la vie de maman, c'est un peu très compliqué quand même. 

Depuis mars, un petit bonhomme en pleine forme est venu bouleverser notre vie. Il s'est fait attendre un peu d'ailleurs, il aurait dû être de février et on a du le pousser un peu dehors. Les premiers mois ont été... durs, c'est le mot. Le puceron est un petit dormeur et j'ai frôlé le burn out quelques fois, dormir 3 ou 4 heures fractionnées par jour, c'est clairement de la torture. L'allaitement (toujours en cours, mixte depuis le début avec 1 bib de lait en poudre par jour) me prennait énormément d'énergie aussi vu que la mise en place n'a pas été simple tous les jours. Mais heureusement, pour le reste, tout va bien et il pète la forme, même s'il n'est toujours pas un gros dormeur et s'il lutte toujours beaucoup pour ne surtout pas rejoindre les bras de Morphée. Mais je dors entre 4h et 7h par nuit, et surtout, les plages sont plus longues, ce qui change tout. J'ai aussi une nuit par semaine où il dort chez ses grand-parents et ça, ça me permet de récupérer un peu. 

Bon, j'ai repris le boulot, à 100%, et c'est pas évident. Heureusement, les restes de la pandémie (faut bien qu'elle ait un avantage cette saleté) font qu'on a encore droit au télétravail et ça me permet de survivre, tout comme les exigeances modérées de mon taf, j'ai du retard mais tout le monde semble s'en foutre pas mal. 

Pour le reste, le mariage a bien eu lieu, civil, en petit comité. On a pu avoir la salle qu'on voulait, tout juste (limitation du nombre de personnes, tout ça) et tout s'est bien passé. Pour la grande fête par contre, ben on a pas réussi à le faire cette année, on ne sait pas encore pour l'an prochain, mais on ne désepère pas. MonChum y tient (la bénédiction de son église est importante pour lui) et moi je me laisse porter. 

Question taf, il a fini par avoir un poste dans la boîte qu'il convoitait, mais en CDD. Non renouvelé en décembre. Mais il a trouvé encore mieux en janvier, sauf que... tout s'est arrêté en juillet, licenciement pour raison économique. Retour à la case chômage donc. Le seul plus là dedans, c'est qu'il peut passer beaucoup de temps avec son fils et ça, c'est chouette. Entre nous, tout se passe très bien, la parentalité nous a secoué, forcément, mais on reste très amoureux et on ne s'est toujours pas engueulés, alors qu'avec l'épuisement, ça aurait vraiment pu arriver. 

Voilà, ma vie a changé, pour le mieux. Même si des fois, au bout du rouleau, on se demande encore parfois pourquoi on a renoncé au sommeil, à la liberté de faire ce qu'on veut quand on veut et à une vie intime nettement plus intense, ben, on imagine plus la vie sans le sourire et les rires de notre petit bonhomme, sans ses habitudes et ses petits trucs rien qu'à lui, sans ses jouets qui traînent partout aussi :)

J'avais commencé ce blog alors que j'étais en dépression, j'ai vécu des années seules, avec des histoires d'amours compliquées ou ratées, en pensant de plus en plus que je n'aurais pas d'enfants, voire que je finirais seule pour toujours. La vie me réservait quelques belles surprises, j'espère qu'elle en a d'autre encore comme ça, on ne s'en lasse pas. 

Portez-vous bien si quelqu'un passe encore un jour par là, je vous embrasse, merci de m'avoir lu et que votre vie soit belle. 

Maz, si tu retrouve le chemin de ce blog, je pense à toi souvent, des bises ma belle. 

Publicité
Publicité
30 juin 2020

Il s'en passe des trucs!

Je me demandais si ça valait encore la peine de garder cet espace tout récemment. Et puis... je passe ici parce qu'il se passe des choses, que j'ai commencé un nouveau fichier word et je vois que j'ai un mot (qui date, certes, mais même) de Maz... et rien que pour ça, ça vaut la peine! Félicitation d'ailleurs pour la maison, par contre, effectivement, pas facile de s'intégrer sans boulot. J'espère que tu trouveras quelque chose, même si je sais que la situation n'est pas franchement détendue en ce moment en France. En tout cas, je t'embrasse très fort ma belle. Et vive le sud et le beau temps. 

 

Alors, quelque nouvelles diverses avant de passer à l'actu. Evidemment, un méchant virus s'est invité chez nous début mars et... les plans de mariage sont tombés à l'eau, ainsi que le voyage de noce. Fin avril, on a envoyé à tous nos invités un "défaire-part" pour leur annoncer que la cérémonie est repoussée à l'an prochain, en disant qu'ils auraient la date dès qu'on la connaîtra. Pour l'instant, on table sur le 5 juin (l'église et la salle sont réservées) mais on a encore averti personne ou presque, on va attendre la fin de l'année pour espérer avoir un peu plus de visibilité sur ce qu'il se passera avec ce foutu virus. 

Quand au mariage civil, on l'a repoussé aussi, mais beaucoup moins puisqu'il se fera... la semaine prochaine! le 10 juillet, soit... un mois après la date initialement prévue. 

Pour le reste, l'épidémie n'a pas fait trop de dégats pour nous, pas de malades dans la famille, j'ai bossé en télétravail et j'ai même plutôt aimé être à la maison. Par contre, MonChum qui devait avoir un second entretien pour un poste de rêve ben... il attend toujours. Tout n'est pas encore perdu, mais l'espoir s'amenuise à mesure que les semaines passent et ça, c'est dur. D'autant que forcément, le marché du travail n'est pas exactement au beau fixe en ce moment. Je ne sais pas très bien comment on va vivre ça, mais... qui vivra verra. 

 

Sinon, lundi passé, sur le conseil de ma gynéco quand elle m'a enlevé le stérilet, on est allé à une consultation dans une clinique de fertilité. Le médecin nous a fait la liste de tous les examens prévus pour savoir si je pouvais tomber enceinte et si MonChum est fertile également. Ça fait beaucoup de rendez-vous et ça m’a fait un peu peur, surtout que le toubib, bien que très sympa, avait un débit de mitraillette et visiblement, beaucoup trop l'habitude de ce genre de consultation pour prendre encore vraiment le temps d'expliquer. Bon, on a tout compris, c'est pas le soucis, mais disons que ça faisait beaucoup d'infos à la fois. Et si la réponse après tout ça était « non » ou même « peut-être mais avec de l’aide très cher et non remboursée parce que vous avez passé l’âge ».

Mardi, 32ème jour de mon cycle. 31 j’ai déjà eu, mais 32… et puis, ça fait des jours que j’ai mal au ventre, aux seins et rien… Mais après tout, j’ai un test à la maison, alors merde, au pire, ça me coûte 15.-, je m’en remettrai… Donc, mardi en rentrant du boulot, j’ai fait le test. Et… la première chose qui est apparue dans les petites fenêtres, c’était la barre verticale qui forme le +… j’ai attendu jusqu’à ce que l’autre fenêtre affiche ce qu’il fallait pour confirmer que ça avait marché et je suis allée chercher MonChum. Qui d’abord ne voulait pas venir, il m’a dit après que quand je viens le chercher comme ça d’habitude, c’est que j’ai un truc à lui reprocher... Et puis… il est venu, je lui ai montré le test et il a compris… c’était à la fois extrêmement fort et presque… banal ? Mais on l’attendait, on le voulait. Et puis, comment réagir quand oui, ça fonctionne, mais que là, tout de suite, ça ne veut encore pas dire qu’on sera trois dans neuf mois, trop de risques encore. Et tellement rien de concret hors de cette marque sur un bout de plastique.

Trois jours maintenant. Je tremble de peur à chaque mini-crampe (sachant qu’avec mes intestins farceurs, ce n’est pas ce qu’il manque). Il faut que ce petit amas de cellules s’accroche, il faut que ça marche, qu’il ou elle nous rejoigne en février l’an prochain ! Il faut que tout se passe bien le 6, quand on ira faire une première écho de contrôle pour voir si l’implantation joue et si le cœur bat (enfin, les vaisseau, le cœur n’est pas achevé à ce stade). Et plus encore, il faut que tout aille bien en septembre, quand on ira faire les échographies déterminantes, vérifier que mon âge et notre patrimoine génétique n’ont pas déconné (le risque de trisomie est beaucoup plus élevé après 40 ans) et nous ont fait un petit bébé en pleine forme.

J’ai mal aux seins depuis plus d’une semaine, même si ça semble se calmer. Je tremble et j’ai trop chaud en écrivant tout ça, parce que c’est très bizarre.

J’ai peur, je suis exalté, je suis à côté de mes pompes, je suis tellement impatiente de passer les prochaines étapes, chaque fois que je pense à ce petit grain de riz, j’ai un petit pincement dans le bas ventre et aussitôt, je me dis que le stress n’est pas bon pour nous et qu’il ne faut pas que j’y pense, mais comment ne pas y penser… je veux profiter de chaque minute avant ce grand bouleversement de ma, de notre vie, je veux être déjà l’an prochain. Je veux pouvoir l’annoncer à la terre entière, j’ai peur de ne pas pouvoir le faire…

Je suis enceinte bordel !

27 janvier 2020

Tiens, j'avais oublié que j'étais passée juste

Tiens, j'avais oublié que j'étais passée juste après la demande, je ne l'avais pas mis dans mon fichier word. Tant pis, j'en reparle un peu plus en détails ici du coup. 

Pfiou, ça fait une paye que je ne suis pas passée ici. Dans un sens, il est rassurant de voir que je n’en ressens plus vraiment le besoin. 

Depuis, il y a eu… pas mal de choses. La (une des dernières fois donc) dernière fois, je me demandais si MonChum allait faire sa demande à Paris… et bien non, il l’a faite le lendemain de notre retour… (comme annoncé ici) Lorsque que je lui ai dit en début d’année dernière que je voulais attendre qu’on ait vécu un peu ensemble avant de passer à une éventuelle suite, il a accusé le coup et le lendemain d’après lui, il avait révisé ses plans. Quelques jours après, le scénario était prêt. Littéralement d’ailleurs. Il a donc tourné un court-métrage (entre autre pendant mes deux semaines sur St-Jacques, ce qui lui a permis de tourner chez nous) pour faire sa demande. Sa première idée était de le projeter au cinéma avant un film, mais finalement, il a aussi revu cette idée et il s’est « contenté » de me faire croire qu’il devait s’absenter pour la soirée alors que perso j’allais juste marcher une heure avec une copine. Du coup, il est « parti » juste avant moi, est rentré alors que j’étais en route pour chez la copine et il a tout préparé en attendant qu’elle, qui était dans le coup évidemment, lui dise que j’étais sur le chemin du retour. Et quand je suis rentrée, il s’était planqué à l’étage du dessous. Il est ensuite remonté et depuis derrière la porte, il a pu chopper le wifi et lancer la télé à distance depuis son téléphone, c’est beau la technique moderne ! Enfin, au moment où dans le film (qui résume notre histoire, avec deux acteurs qui jouent nos rôles) l’acteur l’incarnant est arrivé en costar avec l’écrin, il a débarqué, habillé pareil avec l’écrin dans les mains. Genoux à terre et tout, il m’a demandé de l’épouser et j’ai dit… Oui, évidemment !

On se marie en juin. Depuis la demande, ben on est dans les préparatifs. Les invitations sont parties, on a les témoins et les majors de tables pour nous aider à tout planifier et à nous garder quelques surprises. On a les lieux, je vais voir pour la robe jeudi, faudra aussi en trouver une pour le mariage civil mais ça va le faire. Surtout, c’est MonChum qui s’occupe de presque tout, parce que ben depuis sa démission, il est au chômage, donc il a le temps (et puis, il adore ça, faut juste que je le recadre un peu pour limiter sa folie des grandeurs). Ça commence d’ailleurs à durer (le chômage donc) un peu beaucoup, même si temporairement ça nous arrange et on aimerait bien que la petite lueur d’espoir d’un chouette poste aperçue la semaine dernière se concrétise.

Et en ce moment, on rame un peu sur l’organisation du voyage de noces, un road trip de 3 semaines aux USA. Mais on arrive gentiment au bout du bouclage du programme. J'ai juste peur de la facture finale, argh.

Malgré tout, après un an et 7 mois, des vacances ensembles (et avec les parents), des tournages ensemble, de la pression due au mariage, des soucis en famille (sa belle-sœur a fait 2 AVC juste après nouvel-an et même si ça va mieux, elle reste paralysée du bras gauche) et le quotidien pas toujours évident (il n’a pas de taf, encore des dettes qui du coup ne se réduisent pas tellement et moi je vois mes réserves fondre lentement mais sûrement), ben toujours aucune engueulade à l’horizon. Rien, nada, niente. On est mielleux à force d’être mignons et toujours collés l’un à l’autre et on adore ça.

Du coup, il y a 10 jours, on est passés encore à l’étape suivante. J’ai fait enlever mon DIU. Potentiellement, on pourrait donc devenir parents prochainement. Je ne sais pas si ça va marcher, ni combien de temps il faudra pour que ça marche (si… bref), je connais bien les statistiques à mon âge et j’ai conscience des risques et des difficultés, mais… même avec un 50% de chances, ça fait encore une chance sur deux que ça marche. Et puis… Ben sans essayer, pas moyen de savoir, donc, on tente notre chance.

En dehors de ça, pas grand-chose (bon, ça fait déjà beaucoup dans le fond). Avec ma psy, on cherche toujours un moyen de résoudre mon problème professionnel, on va d’ailleurs tenter une nouvelle approche la semaine prochaine.

Et puis, étant moins disponible, j’ai aussi quelques difficultés à garder le contact avec les amis, surtout ceux qui sont un peu plus loin. Heureusement, une partie d’entre eux le prennent comme ça vient, pour d’autres, ma foi, je vais peut-être les perdre en route mais même si ça m’attriste, si c’est le prix à payer pour vivre comme je l’entends et profiter de ce qui, en ce moment, me fait le plus de bien à savoir des longs câlins et des fous-rires partagés, et bien tant pis.

Ma Maz, merci pour le petit mot, je pense souvent à toi tu sais, n'en déplaissent à certaines amies, la distances et les années n'effacent pas certaines choses. Des bises et prend bien soin de toi ma belle. 

23 septembre 2019

Nouvelles

Bon, je ne sais pas si des gens passent encore ici, depuis le temps que je n'ai plus écrit, mais qu'importe quelque part. 

Tout va bien avec MonChum. Très bien même. Il est toujours aussi adorable, on ne s'engueule toujours pas même si on a connu quelques passages difficiles, on communique au lieu de gueuler, c'est nettement plus agréable. 

On redoute toujours les séparations mais je n'ai plus de voyages de prévu et ça, c'est un soulagement pour nous deux (je suis partie deux semaines pour marcher sur St-Jacques en juin et ça a été affreux et un week-end avec des copines en septembre et ça a été dur aussi, même si c'était plus facile parce que nettement moins long). 

Et surtout... On va se marier l'an prochain. On avait déjà commencé l'organisation du mariage depuis quelques temps et il m'a fait sa demande (absolument adorable et hyper romantique) la semaine dernière. 

Je ne me suis pas encore vraiment habituée à me penser fiancée, mais c'est bien le cas. Et si avant et après, certaines angoisses sont venues gratter à la porte de ma conscience, je n'ai eu aucun doute lorsque j'ai répondu oui. 

Et ça, c'est vachement bien. 

14 mars 2019

Settle down

Demain, ça fera une semaine qu’on a emménagé. Finalement, ça a duré de 7h30 le matin à 18h… avec une heure de pause en tout. Heureusement, grâce au coup de main de ma famille et à pas mal de journées crevantes, notre nouvel appart est vivable. Encore plus depuis hier et la livraison de notre énorme et néanmoins très confortable canapé.

Bon, d’accord, on a deux pièces (bureau et chambre d’amis) qui sont actuellement inutilisable pour cause de foutoir, je n’ai bientôt plus de slips à me mettre parce que je n’ai pas encore eu le temps de remplir l’armoire toute neuve arrivée lundi et que je ne sais plus dans quel sac je les ai rangés et il y a une valise sur notre table (neuve) à manger, mais à part ça, tout va bien…

Par contre, dans la catégorie nettement moins agréable, MonChum a reçu aujourd’hui un avertissement au boulot, il a deux semaines pour se reprendre, sinon il risque de se faire virer.

Alors, dans la mesure où de toute façon, il cherche autre chose et où il pourrait toucher le chômage (et s’éviter 3h de trajets par jour), ce ne serait sans doute pas la fin du monde, néanmoins, pour le gros coup dans ta face et la belle tatane dans l’ego, ça, c’est pas le même tarif. Je me demande d’ailleurs s’il me raconte tout à ce niveau, parce qu’à part me dire qu’il aime bien donner des cours et beaucoup moins certaines parties de son job, ou pour me parler du conflit latent entre certains groupes et sous-groupes de collègues, il ne me détaille pas tellement les choses. Je sais qu’il s’entend pas trop mal avec les gens qui ont le même taf que lui et nettement moins avec ceux qui croient (alors que c’est clair dans l’organigramme) être « en-dessus » d’eux hiérarchiquement. Je sais aussi que comme moi, il souffre d’une grosse démotivation à pas mal de niveaux dans ce job qui ne fait en tout cas pas appel à sa créativité. Je serais également curieuse de connaître l’avis des principaux concernés (il bosse dans l’aide de personnes en difficulté), tant j’ai de la peine à croire que sur ce plan là il y ait de réels soucis.

Mais ce genre de constat remue de vieux démons… pour lui comme pour moi. Lui parce qu’il a déjà été victime de mobbing dans un job précédent et que ça lui rappelle forcément des trucs, moi parce que… J’ai peur que ça ne dévoile une partie de lui qu’il m’aurait cachée… Et je suis sans doute très parano en disant ça, j’en ai tout à fait conscience. Mais la plupart de ses jobs ne se sont pas très bien passés et je n’ai pas les cartes en mains pour savoir si le problème, c’était les jobs (tout à fait plausible dans le contexte actuel) ou… lui et je ne sais pas, son manque d’envie d’être là peut-être (et je suis bien la dernière personne à pouvoir le blâmer là-dessus quand on voit mon soucis avec mon taf et mon manque de motivation qui dure depuis… toujours en gros).

Je sens que je risque de le ramasser un peu à la petite cuillère ces prochains temps, en tout cas jusqu’à la fin de la phase de deux semaines, mais certainement en plus jusqu’à ce qu’il trouve un autre job ailleurs. J’aimerais bien (et lui donc) qu’il ait des nouvelles de ce job potentiel là où il prend ses cours de formation d’ailleurs, ce serait moins loin et sûrement nettement plus intéressant.

Perso, je lutte autant que d’habitude avec ma démotivation, plus que d’habitude avec ma fatigue et plus qu’avant avec quelques angoisses liées à mon changement de lieu de vie et de vie tout court d’ailleurs. Cette peur d’avoir mal jugé, alors même que même mon père aime beaucoup MonChum, cette angoisse de me faire avoir et d’avoir tout perdu en cours de route, alors même que tous les voyants sont toujours au vert… (Toujours aucune engueulade, malgré la fatigue et le déménagement…).

MonChum m’a demandé ce que je veux pour mon anniversaire, cette fois, c’est clair, ce que je veux, c’est notre premier week-end tranquilles chez nous. Sans rendez-vous, sans programme calé, sans 12'000 trucs à faire. Juste nous et du temps pour nous. Il va quand même encore falloir que j’insiste sur le « non, pas de truc surprise ou de bidule en plus genre resto ou autre», parce qu’il en est capable le bougre.

Publicité
Publicité
7 mars 2019

un peu en retard

Déménagement. C’est demain. Et j’en ai déjà marre. Faut dire que ça prend bien la tête et que ça prend surtout beaucoup de temps. Mais tout est prêt ou presque pour l’arrivée des déménageurs, même si la cuisine n’est pas faite, tant pis, ce ne sont que des placards encastrés et on a le week-end pour achever tout ça. Deux voyages à la déchetterie, quatre ou cinq sacs poubelle, autant ou presque de papiers à recycler, c’est pas grand-chose finalement comme tri. Sans doute qu’il y en aura encore une fois dans le nouvel appart, parce qu’entre mes affaires et les siennes, y’a forcément des doublons.

Tout va toujours très bien entre nous, notre seul problème en ce moment, c’est qu’entre les cartons et les projets divers et variés, on peine un peu à se voir. En gros, on se retrouve le soir à 22h30 et on se quitte le matin à 6h15 la plupart du temps. Bien sûr, comme entre deux, on dort, ben… Heureusement, hier et ce soir, on se retrouve plus tôt et c’est très bien comme ça. En plus, comme les déménageurs viennent avec une seule équipe et un camion, ben demain on est toute la journée ensemble, ainsi que lundi où on a les deux pris congé pour régler encore pas mal de trucs, administratifs ou de réception de livraison de meubles.

Mon angoisse actuelle, c’est que j’ai un paquet de choses qui sont… « quelque part dans un carton ». Pour la plupart, je m’en fiche, mais certaines, c’est plus chiant, comme le fait que les « patins » à mettre sous les meubles soient perdus, ou que je ne sais plus dans quel sac j’ai mis le linge de lit propre pour pouvoir dormir dans des draps qui ne seront pas passé sous la pluie et dans un camion de déménagement. Mais comme on devrait avoir tout ça à l’appart avant midi… y’aura plus qu’à chercher ma foi.

Pour rendre le truc un peu plus rigolo, évidemment tout ceci tombe en même temps que mes règles, période à laquelle je suis bien crevée et avec des crampes imprévisibles qui me plient en deux entre quelques secondes et une ou deux minutes plusieurs (entre 1 et 50) fois au cours de la journée. Il y aussi la météo qui a décidé qu’il allait pleuvoir justement ce jour-là, après plus de deux semaines de beau soleil. Mais c’est presque un détail dans le fond. Ce qui est cool par contre, c’est que ma famille viendra nous aider et que du coup, j’espère vraiment avoir tout fini tranquillement samedi. Après, il n’y aura plus qu’à vider des cartons.

Pour le côté psychologique maintenant… j’avoue, je crois que je ne réalise pas vraiment en fait. Savoir que je quitte mon appart est une chose, l’intégrer vraiment… mais je ne cherche pas plus que ça à le faire, j’espère que dans le fond, la transition se fera doucement à mesure que je prendrai mes marques dans le nouveau. Néanmoins, j’ai quand même passé un peu de temps chez moi à profiter des derniers moments dans cet endroit que j’ai adoré. Et d’un côté, vivre dans le foutoir, la poussière et avec des meubles vides (voir plus de meubles du tout) donne à cet espace un côté beaucoup moins cosy qui m’aide petit à petit à m’en détacher. Vivement cet été, les grillades sur notre grand balcon et les soirées à deux dans notre nouveau canapé, rien de tel pour me rappeler pourquoi j’ai accepté de déménager.

28 février 2019

le stress (un peu quand même)

Huit mois et une St-Valentin (ou il a été adorable, évidemment). Toujours pas d’engueulade. Le déménagement est dans 15 jours, on récupère les clefs la semaine prochaine (c’est une nouvelle construction, donc l’appart est vide). J’ai commencé mes cartons, mais pas évident de savoir quelle est la somme réelle de tout ce qu’il faudra déplacer, je ne sais donc pas bien si j’en ai assez ou non. Job du week-end, remplir presque tous ceux que j’ai, du coup, j’aurai peut-être une meilleure idée après.

Quelques trucs sont difficiles, il y a un peu de tri à faire, mais finalement, pas tant que ça pour dire qu’il y a presque 10 ans que j’habite là. Bon, d’accord, quelques cartons seront remplis de « souvenirs » que je risque de ne pas trier de sitôt.

On a tous les deux très hâte d’avoir enfin déménagé et de pouvoir recommencer à prévoir des trucs au-delà de cette date. Bon, il reste une ou deux inconnues (quand est-ce qu’on pourra aller chez ikea acheter tous les petits trucs dont on aura besoin, quand va-t-on recevoir notre nouveau canapé), mais dans l’ensemble, tout se passe bien. Il y a même pas mal de trucs qui se goupillent plutôt bien. J’ai pu recaser deux meubles directement, lui a pu filer son canapé à son frère. On va devoir prendre congé une demi-journée pour récupérer les clefs, mais du coup, on aura le temps de passer à la banque ouvrir un compte commun et d’aller ensemble acheter un congélateur. Il reste par contre encore des trucs pas réglés, moitié par lui, moitié par moi. Abonnements internet, changements d’adresse auprès de la poste et auprès d’un paquet d’organismes (banques, assurances, employeurs etc) mais finalement, rien de bien grave (et une bonne partie peut se faire sur le web, ça simplifie les choses).

Pour le reste… ça n’avance toujours pas des masses au boulot. J’ai réussi à faire quelques trucs bien en début d’année, mais là, je m’essouffle déjà. MonChum cherche, mais pour l’instant, il ne trouve pas de taf ailleurs, l’offre qu’il a fait dans une boîte très proche de notre future chez nous n’a pas fonctionné si on en croit l’enveloppe du genre à contenir un CV qu’il a reçue de leur part hier.

25 janvier 2019

Ça fait 7 mois que j’ai rencontré MonChum.

Ça fait 7 mois que j’ai rencontré MonChum. Toujours aucune engueulade au compteur. On a signé le bail de notre future appart il y a moins d’une semaine, on déménage le premier mars. Je n’ai pas encore commencé les cartons et je stress un peu, j’admets.

Mon régime sans gluten me gonfle, mais ça ne se passe pas si mal en fait. Ma famille et celle de MonChum sont adorables et font super attention à tout pour que je puisse manger sans crainte. Bon, au resto et dans pas mal de situations, c’est chiant, on ne va pas dire le contraire. Un des trucs qui m’agace bien, c’est le nombre de gens qui me demandent si je vois une différence depuis que je mange sans gluten. La question revient tellement que je me demande si je ne vais pas finir par dire la vérité à tout le monde, à savoir que oui, je vois la différence parce que je chie moins liquide, mais que sinon, j’ai toujours mal au ventre et que je n’étais pas vraiment gênée par ça avant, donc je ne suis pas vraiment aidée par ça maintenant, en dehors de ces soucis de transit. Bref, ça suit son bonhomme de chemin, mais je rêve que la médecine trouve une solution que je puisse arrêter de me taper des trucs avec des goûts bizarres parfois juste parce que c’est meilleur pour moi. Surtout, que je ne sois plus obligée de dire « et vous savez s’il y a un risque de gluten dedans » au resto.

Bon, en dehors de ma digestion, il se passe beaucoup de choses. Déménagement sur les rails, MonChum cherche un nouveau taf pour ne plus se taper trois heures de trajets par jour (et qu’on puisse arrêter de se lever à 5h30 le matin) et… on parle beaucoup avenir. Mariage, bébé, ça me pend au nez, en tout cas, lui est super enthousiaste et motivé pour tout ça. Bon, il est d’un naturel enthousiaste aussi. Ce qui est cool (très), mais qui me donne parfois l’impression d’être une rabat-joie avec mes questions (justifiées), mes peurs et mes angoisses (nettement moins justifiées) et mes « et si ? » qui sont moitiés raisonnables, moitiés pas du tout. Lors d’une conversation, je lui ai dit que j’aimerais bien qu’on habite au moins 6 mois ensemble avant de faire quoi que ce soit pour passer à l’étape suivante et à sa tête, j’ai vu que j’avais dit un truc qui passait mal. Il a fini par m’avouer qu’il avait déjà tout prévu pour sa demande lors de nos vacances à Londres pour fêter nos 1an. Mais il a accepté de repousser un peu, il a été très compréhensif, comme toujours. Même si je ne suis pas opposée du tout à l’idée, je pense que si ça s’était passé comme il l’avait prévu, j’aurais été très mal à l’aise et je me serais peut-être sentie forcée de dire oui, ce qui n’est pas l’idée. D’autant que j’ai parfois des réactions imprévues lors des surprises… ce n’est donc pas toujours une bonne idée.

Ceci dit, quand je vois comment se sont passées nos vacances (noël a été bien chargé, nouvel an nettement plus calme) ou après 12 jours passés quasi 24h sur 24 ensemble, notre seule peur était de savoir comment survivre l’un sans l’autre, je suis bien obligée d’admettre qu’il n’y a toujours pas d’ombre au tableau. Bon, question stress, on verra si on survit au déménagement toujours sans s’engueuler, mais je nous fais plutôt confiance sur ce coup là.

Il va aussi y avoir ses 30 ans cette année. J’aimerais lui organiser quelque chose de chouette pour sa fête, mais ce n’est (vraiment) pas mon point fort ce genre de trucs. J’ai donc pensé demander l’aide de ses parents et de ses deux meilleurs amis. En moins de 12h, on était 30 sur le groupe WhatsApp et depuis, tout est au point mort, exactement ce que je voulais éviter en partant avec un groupe très restreint. Alors autant je sais que MonChum sera super content de voir tout ce monde-là réuni, autant… ça va être compliqué à gérer. Et je suppose que je vais devoir jouer les moteurs (ses 2 meilleurs potes sont adorables mais hyper brouillons et en plus, ils se marient juste avant, alors ils ont un peu d’autres chats à fouetter, c’est clair), alors que j’ai horreur de ça, et gérer également les potes dont la fonction semble être de troller plutôt que d’être constructifs et les gens qui pensent que c’est le meilleur endroit pour partager le « dernier » hoax sur « whatsap va devenir payant sauf si tu envoies ce message à 832 personnes en sautant sur un pied, le gauche ». Bref, c’est pas gagné. En y réfléchissant, je vais peut-être profiter que le principal intéressé a des week-ends de théâtre pour téléphoner ou passer voir ses parents et discuter de tout ça de vive voix. Enfin, sachant que c’est les seuls moments où je peux faire mes cartons… bref, ça va être intense les prochains mois, c’est clair !

Surtout que les problèmes d’organisation ne sont pas que de mon fait, puisqu’en plus du déménagement et de l’anniversaire, il y a le mariage de ses deux meilleurs amis. Et que les potes de ces amis-là ne sont pas très doués eux non plus. Donc, je viens d’avoir un message pour l’enterrement de vie de jeune fille de la future mariée… qui est prévu pour dans 2 semaines, un jour ou la marié n’est pas libre le soir, ce que je sais puisque je serai justement avec elle à un spectacle. Du côté des mecs, aucune date non plus pour l’enterrement de vie de garçon du marié… En même temps, on a toujours pas reçu de fairepart…et le marié n’a toujours pas choisi son témoin, sachant que le mariage est le 23 mars. Bref, c’est pas des inquiets tous ces gens.

On va bientôt aussi être en février… et il va devoir à nouveau se raser la barbe… Je m’y suis plus ou moins faite, mais tout le monde, même ses parents le disent, il est mieux avec. Vivement qu’ils finissent les représentations de cette pièce, après, il n’y aura plus qu’un évènement pour lequel il va à nouveau se raser… et se faire la boule à zéro en prime… argh. Et comme ça c’est fin avril, il sera en mode repousse intégrale pour mon anniversaire à cause du théâtre et pour le sien pour cause de cinéma (un événement pour lequel il se déguise et préfère se raser pour que ce soit plus simple). Heureusement qu’il aura un mois pour que ça redevienne à peu près normal avant notre voyage à Londres…

Hier on discutait conservation des photos avec des collègues et en revenant à mon bureau, j’ai eu la mauvaise idée de replonger dans toutes celles que j’ai… en commençant par les plus anciennes. Ou comment se foutre le seum toute seule comme une grande en repassant toutes les étapes de ma dernière relation qui s’est soldée par un échec.

12 novembre 2018

Au poil

Aujourd’hui, ça fait 5 mois qu’on a eu notre premier rendez-vous. Samedi, ça fera 5 mois qu’on est ensemble. C’est aussi le jour de sa première pour une de ses deux pièces de théâtre, celle où il est acteur.

Du coup, alors que je l’ai toujours connu avec la barbe, aujourd’hui, pour son personnage, il va devoir se raser. Et se couper les cheveux qui devenaient un peu trop long. Bref, il va changer de tête et ça me fait bizarre d’y penser. Il doit m’envoyer une photo parce qu’on ne se voit pas ce soir, seulement demain (c’est loin).

Sinon, 5 mois et toujours aucune engueulade à l’horizon. On va essayer de battre le record de ses meilleurs amis (il nous reste un mois à tenir), mais je crois que ça ne devrait pas être trop difficile.

Pourtant, on ne peut pas dire que la période soit super facile. Il subit pas mal de pression dans son boulot en ce moment, l’ambiance de conflits latent permanent ronge tout le monde et il commence à y avoir des conséquences, notamment, un pétage de plombs de son chef (et ami, on était encore à un concert avec lui dimanche) mardi, ou lors d’une réunion de toute l’équipe, il s’est énervé au point de gueuler à tout le monde (une bonne quinzaine de personne quand même) « foutez-moi le camp, barrez-vous, je ne veux plus vous voir, vous me faites chier avec vos conneries ! » Ambiance…

Et de mon côté ben… il y a maintenant deux semaine, je suis allée passer une gastroscopie. J'avais des soucis de reflux gastrique depuis un moment et j’ai fini par me rendre à l’avis de mon médecin qui me conseillait d’en faire une pour soit trouver la cause, soit au moins vérifier qu’il n’y avait pas quelque chose de plus grave.

L’examen en lui-même m’inquiétait pas mal, mais finalement, il s’est bien passé, même si se baver dessus (impossible de déglutir après l’anesthésie locale de la gorge) n’est franchement pas agréable. Mais comme j’étais nerveuse, je n’ai pas dit au médecin que je suis sensible aux anesthésiques/calmants. Il m’a donc mit la dose normale pour un adulte comme moi. Et donc, j’ai été défoncée jusqu’à peu près la fin de l’après-midi… pour un examen passé vers 8h du matin. Rien de grave non plus, j’avais pris congé et j’avais laissé ma voiture à la maison. J’ai donc juste été plus loquace que d’habitude d’après MonChum, et un peu plus émotive. Et j’ai dormi 3h30 en rentrant chez moi.

Bref, après ça, le gastro devait envoyer les résultats à mon médecin. Je l’ai donc eu au téléphone une semaine après pour savoir de quoi il retournait. C’est là qu’il m’a annoncé qu’il n’y avait pas d’ulcère (et pas de présence de la bactérie qui leur est souvent associé) mais… qu’il y avait un problème d’atrophie de la muqueuse gastrique. Et que c’est souvent lié à un problème d’intolérance au gluten. Argh. Je suis donc allée faire une prise de sang vendredi dernier pour confirmer ou infirmer le diagnostic. L’infirmière m’a d’ailleurs bien raté, me faisant un gros bleu.

Et hier, j’ai eu les résultats du test. Je suis effectivement intolérante au gluten. Donc, je ne pourrai plus jamais (sauf si la science trouve un moyen de guérir ce problème) manger de pain ou de pâtes, ou de pâtisseries. Autant dire que pour une fan de pain et de pâtes comme moi, ce n’est pas franchement une bonne nouvelle.

Alors oui, c’est une intolérance, pas une allergie. Ce que je risque en en mangeant, c’est d’avoir mal au ventre et des problèmes de digestion. Mais sur le long terme, si je ne passe pas à un régime sans gluten, ben… carences en fer, en vitamines et ostéoporose précoce au programme, ça calme. Parce que cette inflammation chronique, en plus de faire mal, impacte la capacité d’absorption d’un paquet de trucs. Donc, ça a un réel impact sur la santé.

Du coup, demain, retour chez le médecin pour récupérer mon ordonnance de compléments alimentaires (vitamines, calcium), du nom d’une nutritionniste pour arranger mon nouveau régime et d’un rendez-vous pour un examen de ma densité osseuse, histoire de voir où on en est de ce côté-là.

Moi qui ait toujours redouté d’avoir une intolérance ou une allergie alimentaire parce que je sais bien que c’est une vraie galère… Me voilà servie.

Donc, aujourd’hui, j’ai mangé mon dernier sandwich avec du vrai pain. Ce soir, c’est rissoles chez mes parents (ils ne sont pas encore au courant, et comme je n’ai pas encore commencé mon régime, et bien tant pis) et… ce midi, je suis allée acheter des produits sans gluten au supermarché du coin pour voir ce que ça donne, y’a plus qu’à goûter.

Et évidemment, on a beaucoup parlé de ça hier soir avec MonChum (après être allé voir Bohemian Rhapsody, qu’on a beaucoup aimé tous les deux). Il est adorable et je sais qu’il va me soutenir autant que possible dans cette nouvelle vie, même si je lui ai d’ors et déjà dit qu’il n’allait pas être obligé de suivre à 100% le même régime que moi.

8 novembre 2018

Tout est là ! :p

 

Toujours aussi incapable de bosser, je suis inquiète, et j’avoue que ça me fait me sentir de plus en plus mal. Mais je n’arrive pas à m’y mettre pour autant, refrain connu. Qui tend toujours vers la même question, si je ne suis pas à ma place ici, où est-elle cette place ? Vers quoi aller pour y trouver si ce n’est du plaisir (mais on peut toujours rêver) mais au moins de la motivation. Toutes ces années à me poser cette question et toujours aucune réponse…

Mais bon. J’étais en train de relire mon journal depuis le début (2002 quand même, et oui, je m’ennuie) et s’il y a effectivement des choses que j’avais un peu oublié, notamment certains états d’esprit qui ont passablement changés depuis, de part tout ce que j’ai appris sur moi ou sur les autres, il y en a d’autres… Je relisais un passage de réflexion sur le couple que j’avais formulé à l’époque. Je venais de quitter un type très toxique et je fréquentais déjà Egobsédé, le type friand de cul qui oubliait toujours de me dire qu’il était en couple et qui n’en avait qu’après mon corps. Bref, je ne savais pas trop où j’en étais, en dehors du fait qu’il me fallait un peu de temps pour faire le point. Mais ce qui m’a mis les larmes aux yeux, c’est que plusieurs des choses esquissées dans ma recherche de « mais qu’est-ce que j’attends de mon mec en fait » trouvent un écho troublant dans ma relation actuelle. J’ai noté « Quelqu'un qui tienne un minimum compte de mes humeurs aussi. À qui je puisse dire "aujourd'hui, ça va pas fort, faut pas me chercher" et qui me prenne dans ses bras pour mes faire des bisous gentils plutôt que de me provoquer pour voir jusqu'où je tiens avant de gueuler et de devenir atrocement chiante ». Il y a d’autres choses qui collent, mais celle-là m’a vraiment émue tant MonChum est comme ça. Oui, c’est un troll, ou il peut être chiant (ou attachiant comme il dit), mais je peux à tout moment me blottir dans ses bras et lui dire que j’ai besoin de lui, il est toujours là pour moi. Et c’est bien la première fois que je vis une relation comme ça. Ou plutôt, c’est bien la première fois que je vis ça entre adultes autonomes. Et ça fait un bien fou.

Mon dieu, je suis en train de tomber dans le « tout est là » qui nous faisait nous moquer de certains qui passaient leur temps à se relire tout le temps…

Et en même temps, après 16 ans de journal, il y a tellement de choses ici dites et redites. Si au début, j’arrivais facilement à me relire, maintenant… j’ai l’impression d’une longue série de plaintes plus ou moins argumentées. D’un autre côté, comme j’ai pu le constater en relisant ce que j’ai écrit il y a 15 ans, il y a quand même pas mal de choses que j’ai oublié. Ou dont le souvenir s’est altéré petit à petit. Après, reste à savoir si tous les souvenirs valent la peine d'être conservés. Dur à dire, mais pour une facilement amnésique pour moi, il est quand même difficile d'y renoncer. 

 

Pourquoi est-ce qu’à chaque fois que je pense à l’avenir de mon couple, je n’envisage que le désamour et la séparation, alors que je pourrais tout à fait imaginer qu’on fasse partie des chanceux qui s’aiment encore après 40 ans ensemble. Sans doute parce que ça a été le cas dans toutes mes relations… espérons qu’on sortira de ce schéma, mais…

 

On parle de plus en plus de s’installer ensemble. Comme on a des délais pour rendre nos apparts respectifs, ça devrait se faire d’ici… fin mars 2019. Si j’avais su à mon anniversaire que ce serait le dernier que je passerais dans cet appart… L’idée de partir ne me réjouis toujours pas, mais j’ai hâte d’habiter avec Lui, parce que vivre entre deux appart, ok, c’est faisable, mais franchement, c’est tout sauf pratique. Genre trois semaines sans pouvoir faire le ménage ou presque parce que je n’ai jamais trouvé les 2h nécessaires pour, à jongler tous les week-ends avec des trucs et presque tous les soirs avec d’autres. Ou alors, quand j’avais un peu de temps, j’étais chez lui. Et comme il y en a pour une heure aller-retour entre les deux apparts, ben…

Bref, l’organisation sera beaucoup plus simple, mais évidemment, le fait de vivre ensemble sera aussi beaucoup plus agréable. Et si on dort ensemble presque toutes les nuits, ne plus avoir à sortir de chez moi à 22h pour le rejoindre sera un soulagement. Et les négociations pour savoir où on passera le week-end ne me manqueront pas tellement non plus.

Donc, j’ai hâte d’emménager avec lui, mais ça me crève le cœur de quitter mon appart adoré, surtout en sachant que trouver un équivalent sera une gageure.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>
Douce Amère
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité